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27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 14:32
le Bon Gros Géant : Critique simple

Steven Spielberg est un réalisateur atypique et caméléon qui ne cesse d'étonner son public. Refusant catégoriquement comme son comparse Robert Zemeckis de se laisser enfermer dans un seul genre, il est capable de faire des bonds de géant et passer d'un film d'espionnage sur fond de guerre froide à une histoire pour enfants renouant avec la poésie et l'onirisme d'un E.T, mais en en occultant la partie tragique (quoique). C'est de ce dernier dont nous allons traiter d'ailleurs, le Bon Gros Géant, adapté du roman éponyme de Roald Dahl, écrivain anglais immense pour la jeunesse mais pas seulement, à qui on doit entre autre les romans, Mathilda, Charlie et la chocolaterie, ou encore Sacrées Sorcières, tout trois déjà adaptés au cinéma.

Il n'est nul besoin de rappeler à quel point l'univers du romancier anglais est cinématographique, tant chacune de ses oeuvres ou presque a eu une adaptation pour le grand ou le petit écran, que ce soit Burton, Mel Stuart, Wes Anderson, Nicolas Roeg ou Danny de Vito, chacun de ces réalisateurs pourtant très différent a su concilier son propre univers avec celui de Dahl. Et c'est évidemment encore une fois le cas de Spielberg avec le Bon Gros Géant (que nous nommerons le BGG ou le BFG pour des raisons de clarté), puisque ce dernier est allé chercher et le mot est faible, tirer de sa retraite serait plus juste, la plus Sophie des scénaristes, Melissa Mathison, à qui on doit le génialissime, cultissime et générationnel E.T du même Steven Spielberg. On doit à cette dernière, outre le sublime E.T, le merveilleux L'indien du placard de Frank Oz (Yoda pour les intimes), le sympathique l'Etalon Noir, le rigolo "Kick the Can" volet du film la 4eme Dimension de Steven Spielberg, et l'excellent Kundun de Martin Scorsese, et c'est tout.

Son dernier scénario écrit date de 1997, donc Spielberg est venu tirer la dame, ex-madame Ford de 20 ans de "sommeil" pour lui demander l'impossible à savoir adapter le Bon Gros Géant, pour lui. Il existe un téléfilm anglais trés distrayant, mais c'est un film d'animation et qui date de 1989 par ailleurs. Le BGG de Spielberg lui est sorti l'an dernier, et pour traduire l'immense talent de dessinateur de Blake à l'écran, Spielberg a utilisé le must de la technologie actuelle à savoir la Performance Capture ou cinéma virtuel pour rendre au mieux l'humanité qui se dégage des illustrations de Quentin Blake (grand ami de Roald Dahl et illustrateur de la plupart de ses couvertures et dessins encartés dans les livres de poche de l'auteur) et l'âme de ses personnages.

Petit rappel en quelques lignes du procédé de Performance Capture, l'idée maîtresse étant de rendre aux comédiens, la possibilité de jouer leur scène comme au théâtre, sans être interrompu, sans être gêné par un problème technique, une coupe de son ou de lumière, ou un imprévu de tournage et le tout avec les indications du réalisateur en quasi direct, et pour les plus audacieux des réals, la possibilité de pré-filmer le résultat en temps réel quasiment avec des personnages en fil de fer. Les comédiens sont donc harnachés dans une combinaison couverte de capteurs, et ont des capteurs sur tout le visage et une petite caméra qui filme leur visage. Certes le procédé est un peu difficile à porter au début, mais une fois la magie de la fiction opérante, ça n'est pas plus handicapant qu'un masque de Commedia ou un nez rouge de clown, et surtout ça permet aux comédiens et aux comédiennes de véritablement s'investir dans le personnage, de devenir le personnage, de s'incarner même, tant l'âme des comédiens va entrer en fusion avec le résultat final qui sera supervisé par des techniciens CGI qui vont recouvrir les fils de fer d'un masque numérique en animation, masque qui au contraire du full CGI gardera trace du jeu et de l'expression du regard des comédiens et comédiennes. N'importe quel comédien ou comédienne normalement constitué, et habitué au théâtre ne rêve que d'une seule chose, un tournage en performance capture, dans les conditions quasi direct du théâtre.

Le procédé choisi par Spielberg et expérimenté avec son Tintin, a pour lui de permettre aux comédiens d'incarner, l'incarnable. Ainsi, Katherine Turner est devenu une maison pour le fantastique Monster House de Gil Kenan, Benedict Cumberbatch un dragon pour la non moins fantastique trilogie du Hobbit de Peter Jackson, et le facétieux Mark Rylance du pont des espions, devient un géant de 7 mètres de haut pour Spielberg, tandis que Bil Hader, lui devient un géant de 9 mètres de haut antagoniste du pauvre BGG.

La partie technique étant précisé, on va pouvoir attaquer le gros de l'analyse. Spielberg réalise pour certains un film mineur, pour d'autres un navet, pour d'autres encore dont fait parti votre serviteur, un pur chef d'oeuvre qui n'a rien à envier aux films qui sortent sans cesse sur nos écrans. Déjà un point sur lequel tout le monde sera d'accord ou presque, Mark Rylance compose un parfait BGG, et même la voix française du géant, le sympathique Danny Boon n'est pas en reste, tant son interprétation vocale colle à merveille au personnage de Dahl et Spielberg, et tant on ne reconnait pas une seule intonation de l'acteur, entièrement voué à son rôle, incarner le personnage du roman ce dont il se sort à merveille, tour à tour triste, émouvant, drôle, irritant même, mais toujours impeccablement juste. La petite Ruby Barnhil, révélation du film est elle aussi excellente, et chacune de ses mimiques est un plaisir pour le spectateur attendri. Aucun comédien ou comédienne du film ne démérite d'ailleurs, et le tout est comme d'habitude merveilleusement accompagné par la musique de l'alter ego musical du réalisateur, le fidèle John Williams, qui compose un thème pour le géant, chantable, virevoltant, à tomber, comme toujours chez Williams. Le montage n'est pas en reste, puisqu'il est encore une fois assuré par le génial Michael Kahn, dont c'est le deuxième film monté entièrement sur station numérique (le premier étant Tintin), car oui il faut savoir que Kahn est un des derniers monteurs qui monte encore directement la pellicule sur Moviola, et le passage de Spielberg au cinéma virtuel l'a un peu contraint à passer au montage numérique mais il s'en sort parfaitement bien, gérant toujours aussi bien les transitions Spielbergienne et les moments de tensions ou au contraire de vivacité de l'histoire.

L'histoire en quelques mots est celle de Sophie, petite fille orpheline qui vit dans un orphelinat et dont la rencontre avec le BGG va bouleverser sa vie et la transformer à jamais. Nous sommes en plein dans le conte initiatique, fer de lance des bouquins de Roald Dahl, et Spielberg depuis E.T, maîtrise le conte initiatique, comme personne, d'où la présence de Melissa Mathison au scénario. Mais le BGG n'est pas seulement un film Dahlien, puisque c'est l'occasion pour Spielberg de parler de nombres de ses thématiques personnelles, tout en illustrant ses idées par ses marottes visuelles, (reflet, cadre dans le cadre, plan Spielbergien en veux-tu en voilà), bref c'est un véritable festival de ce côté là, et il va même jusqu'à se personnifier sous les traits du géants semeurs de rêve, car qui est Spielberg sinon un géant qui vient apporter du rêve par sa compagnie (Dreamworks, littéralement l'usine à rêves) et sa réalisation inspirée. Impossible d'ailleurs de ne pas voir les passages de fabrication des rêves, comme une métaphore du montage ou de la réalisation d'un film, au point que même Canal + s'en est inspiré pour sa nouvelle pub.

Au final, on se retrouve avec un merveilleux petit film pour enfants, qui en plus d'avoir le bon goût de ne pas les prendre pour des cons, a l'intelligence de s'adresser à eux en futur adulte, en abordant des thèmes divers et variés comme le harcèlement, la guerre, la mort, etc... J'aurais aimé pouvoir traité plus avant le film, mais ce sera pour une prochaine fois, car cette critique ne fait pas partie de mes critiques analyses mais est en réponse à la réception du bluray pour le site cinetrafic.

Je m'épancherais plus avant sur le film dès que j'en ai le temps pour vous apporter une analyse plus fouillée, plus approfondie et je l'espère la plus exhaustive possible. 

Sortie du DVD ou blu-ray le 1er décembre 2016 et le site du distributeur Metropolitan Filmexport.

Retrouvez ce film dans les catégories http://www.cinetrafic.fr/film-2017 et
http://www.cinetrafic.fr/liste-film/2308/1/les-films-fantastiques-pour-enfants

 

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 09:45
Kenshin 2

Le premier opus de la trilogie Kenshin l'assassin, réalisé déjà de main de maître par Keishi Otomo avait fait l'objet d'une chronique dans ces pages. C'est donc avec plaisir qu'une chronique prend naissance sur sa suite : Kenshin Kyoto Inferno.

Dans ce second film, nous retrouvons tous les personnages du premier et pas mal de nouveaux, que ce soit Kaoru, Kenshin, le lieutenant de police Takeda, Megumi, ou le sidekick Kanosuke. L'histoire prend place juste après la fin du Shogunat, et dans ce contexte troublé, nous découvrons un nouveau personnage, l'assassin Makoto Sishio, impeccablement interprété par Tatsuya Fujiwara qui donne ici vie à un personnage trouble, qui apitoie autant qu'il rebute. Une sorte de décalque négatif de Kenshin, sauf que son parcours est compréhensible, vu qu'il a été trahi par les siens, et laissé pour mort sur le champ de bataille. Il revient quasiment d'entre les morts avec l'envie manifeste de se venger de ceux qui l'ont trahi.

Il organise pour cela une traque avec bon nombre de voyous qu'il recrute, le tout chapeauté par un trafiquant d'opium et décide après l'attaque dévastatrice d'un poste de police de s'attaquer directement à l'empire. Kenshin se retrouve à devoir le combattre pour le bien de son ami Takeda, et parce que son propre avenir personnel est menacé par lui.

A ce dilemme s'ajoute en plus un mystérieux tueur qui vient pour éliminer Kenshin, et une dizaines de tueurs parmi les meilleures lames du Japon.

Keishi Otomo, réussit l'exploit de réaliser un opus 2 bien meilleur que le premier, certes c'est souvent le cas dans l'histoire du cinéma, mais pas tant que ça quand on y réfléchit bien. Le réalisateur est bien aidé en cela par le spectateur qui retrouve des personnages bien lisible et clair, qu'il connait depuis déjà un film, donc l'exposition n'est pas nécessaire pour impliquer à nouveau le spectateur dans le récit, parce qu'elle a été excellemment bien faite dans le premier opus.

Ce deuxième opus s'achève sans s'achever, puisqu'un troisième opus existe qui conclut l'aventure de Kenshin. En espérant pouvoir également chroniquer cet opus final de la trilogie Kenshin pour voir de visu si Keishi Otomo a su conclure l'intrigue du film et toutes les sous-intrigues avancées (et elles sont nombreuses). Mais nul doute que si le résultat est à la hauteur de Kenshin le vagabond ou de Kenshin Kyoto Inferno, on devrait encore avoir droit à du très bon cinéma de sabre. Basé sur la série de manga de Nobuhiro Watsuki, Rurouni Kenshin.

Sortie en DVD et bluray le 20 juillet 2016. Edité par Metropolitan Filmexport.

Retrouvez ce film dans la catégorie - le cinéma d'action se porte bien en 2016 et - les autres films de sabre et d'arts martiaux sont à voir ici.

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 08:54
Est-ce un oiseau, est-ce un avion, non c'est Superman !!

Quand on se penche sur la série Superman de Dave Fleischer, réalisé par son frère, Max Fleischer on se rend compte que les principales préoccupations majeures à l'époque de sa production étaient les catastrophes naturelles (beaucoup d'épisodes sont centrés sur ce genre d'accident là), mais aussi une peur légitime du nucléaire bien qu'un brin sous-estimé (Nagazaki et Hiroshima sont encore trés lointaines) et bien sûr, les méchants nazis et japonais sans oublier une peur plus fictionnelle celle-là, celle des savants fous quoique encore une fois bien liée à l'actualité de l'époque.

La série sort enfin en dvd et bluray en intégralité pour son 75eme anniversaire, et ce ne sont pas moins de 17 épisodes de 10 min environ chacun que le spectateur aura à se mettre sous la dent. La réalisation de la série reste de bonne facture, malgré le fait que la durée trés courte des épisodes limite leurs portées narratives. Ainsi le spectateur n'a pas vraiment le temps de s'en faire pour Loïs car son enlèvement ou sa mauvaise posture est aussi vite contrebalancée par l'offensive ou la réaction de Superman, contrairement à l'excellente série Lois et Clark, les nouvelles aventures de Superman, qui se divisait en 3 temps, du fait d'une durée 4 fois supérieure : Exposition du problème-Lois se colle dans les ennuis-Superman perd-Superman ou autre personnage cogite-Superman trouve une solution et triomphe.

La Loïs de la série de Dave et Max Fleischer est déjà trés féministe, car même si elle souffre du syndrome Loïs Lane, se foutre dans les emmerdes en mode "damoiselle in distress", elle n'en demeure pas moins une femme d'action qui va au bout de ses convictions et qui n'hésite pas à se mettre dans les ennuis en dépit de tout super pouvoir. Finalement, elle est un vecteur héroïque bien plus probant que Clark-El-Superman qui a lui des pouvoirs illimités (quasiment aucune apparition de la cryptonite, même si il douille un peu parfois contre certain ennemis).

Contrairement à la série des années 90, ou à Smallville, ainsi qu'aux films ultérieurs et antérieurs à la série Lois et Clark, les nouvelles aventures de Superman, l'ennemi n'est pas qu'humain. c'est donc assez appréciable de voir le boyscout en collant venir en aide de manière universelle pour protéger les gens de séisme, de tremblement de terre, d'éruption volcanique, pas toujours à l 'origine d'un mauvais calcul d'un scientifique fou.

Même si la série a un peu vieilli dans sa qualité d'animation, elle regorge de nombreuses idées, comme Clark se changeant dans différents lieux (placard à balai, cabine téléphonique, voiture, ruelle)etc... Il est d'ailleurs amusant de le voir se dévêtir de sa peau de Clark et se vêtir de son costume de Superman à vitesse réelle, et non en super-vitesse ou en ellipse comme c'était souvent le cas dans les séries qui suivirent. La réalisation est ultra fonctionnel, et Max Fleischer a un grand talent de réalisateur, doublé d'un gros potentiel comique (pas le créateur et réalisateur de Betty Boop pour rien).

En bref, une série à recommander pour tous les admirateurs de Big Blue et à découvrir pour les autres. Les moins toutefois l'absence de bonus, et le fait que la deuxième partie du coffret prenne une tournure plus propagandiste, à la limite par moment du malaise mais c'est aussi le grand intérêt de cette série, de témoigner d'une époque passée et troublée.

Sortie en dvd et bluray le 12 avril 2016. La page facebook de l'éditeur.

Retrouvez ce film sur Cinetrafic dans les catégories tous les dessins animés de 2016 et
- les meilleures séries à voir.

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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 13:06
Bath Room se crée : Hell's Club spin-off

Lorsque Antonio Maria Da Silva, talentueux réalisateur et monteur qu'on ne présente plus avait réalisé les deux fantastiques Mash-up Hell's Club 1 et 2, on se disait que l'imaginaire était tari et qu'une suite ne serait certainement pas à l'ordre du jour ou que si elle se faisait, elle tomberait nécessairement dans la redite.

Mais non, c'était bien mal connaître les ressources créatives d'AMDS, l'homme au mash-up fantastique et de tous genres différents (voir celui émouvant sur Bruce Lee, en attendant son mash-up hommage sur Rocky). Il nous met donc dans ce spin-off trés réussi d'environ 8 min aux prises avec les toilettes-salle d'eau de son club hors du temps et de l'histoire. Et c'est l'occasion pour le cinéphile averti de faire le tour des scènes cultes de toilettes, salle de bain, (non il n'y a pas la scène de douche de Psychose, trop attendue ou impossibilité de l’intégration dans le rythme narratif peut-être).

Mélangeant scène de cinéma d'art et d'essai, de blockbuster, de comédies potaches, film de genre blaxploitation ou cinéma de hong-kong, poésie et bestialité incroyable, humour pipi-caca (on est en plein dans le sujet me direz-vous). Créant le burlesque, la tension, le rire, et la poésie à l'envie, AMDS offre une rédemption méritée à ses personnages, lorsque l'un d'entre eux traverse littéralement le miroir de l'élément liquide boueux et trouble de la chasse d'eau pour atteindre à la plénitude dans une eau pure, originelle, matricielle.

Pas de fusillade, pas d'apparition de monstres (pas tout à fait dirons-nous ^^), mais une pure poésie et aucun ennui pendant 8 min, sont les secrets de ce spin-off trés réussi.

On retrouve donc en résumé les principales et meilleures scènes de toilette du 7eme Art de l'ouverture de Goldeneye à la fin de Titanic; quant à AMDS, il démontre son génie le plus absolu, lorsque le spectateur se retrouve incapable de dire où commence le plan mash-upé et où finit le plan réel, créant des nouvelles scènes, changeant l'atmosphère et l'issue des scènes connues, bref, Antonio Maria Da Silva, se révèle une fois de plus comme l'élément de sa salle d'eau imaginaire, impalpable et pourtant limpide.

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 12:57
Dirty Papy

Pour les cinéphages, le réalisateur Dan Mazer est loin d'être un débutant, on lui doit l'iconoclaste Ali G Indahouse, sorte de parodie des films de gangsta mais aussi toujours avec l'incroyable Sacha Baron Cohen, les films Borat, Brüno, le Dictator, et dans un autre style Mariage à l'Anglaise.

Ce réalisateur anglais est donc un habitué de la comédie irréverrencieuse, et c'était assez inattendu de le trouver sur un film américain, et une comédie potache avec le dantesque Robert de Niro en plus en papy pervers, assoiffé de cul et de grandes vadrouilles. Il est à noter d'ailleurs que si il existe un comédien qui n'a pas peur de se tourner en ridicule, voir dans l'autodérision, c'est bien Robert de Niro, puisqu'on a pu le découvrir avec plaisir en tant que beau-père psychopathe et maniaque dans la série de films Mon beau père.. mais aussi en mafieux dépressif dans Mafia Blues 1 et 2, et surtout en pirate gay refoulé dans l'excellentissime Stardust du non moins génialissime Matthew Vaughn.

Ici, il prête donc son humour et son caméléonisme à un papy dont la femme vient de mourir et qui décide partir avec son petit-fils sur le pèlerinage qu'il entreprenait avec elle avant sa mort chaque année à la même date. Petit fils remarquablement interprété par un Zack Efron hilarant en petit fils coincé qui va se marier pratiquement par convention avec sa famille avec une fille de riche. Le grand-père agit donc comme une sorte de révélateur de ce mal-être, et ce qui était prévu comme un pélerinage plan-plan se révèle vite être un road-trip infernal vers des lieux de débauche et de fête.

Le film est vraiment sympathique, assez dépaysant autant pour de la comédie américaine et encore plus pour de la comédie anglaise, même si on regrettera certains débordements vulgaires, et des personnages féminins un peu trop caricaturaux, même si les personnages masculins ne sont pas mieux lotis.

Dan Mazer réussit donc assez bien son entrée dans la comédie américaine, sans se départir de son sens de la comédie à l'anglaise, donnant au final un résultat assez partagé mais quand même relativement plaisant.

Sortie en DVD et Bluray le 3 juin 2016. Distribué par Metropolitan Filmexport.

Retrouvez ce film et bien d'autres dans les catégories - les autres comédies de l'année et
- tous les autres films du même genre.

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 11:37
Kenshin

Kenshin le vagabond de Keishi Otomo que je ne connaissais pas est une excellent surprise. Un film maîtrisé de bout en bout, avec de superbes combats au sabre donc un film de Chanbara japonais mais avec étrangement une pointe de Wu-Xia Pian fantastique chinois (pour certaines cascades qui rappelle le genre) et pour le principe de chevalier errant.

L'histoire en deux mots est celle de Battosai, assassin de son état, samouraï qui se retrouve en chômage technique, après le début de l'ère Meiji voyant venir l'arrivée de l'industrialisation du japon, d'un décorum à l'européenne et de la disparition de la guerre donc des samouraïs.

Battosai, déçu de son karma de tueur, décide de raccrocher les gants et se faisant appeler Kenshin, il erre dans le japon anciennement féodal armé d'un katana à lame inversée (le tranchant étant vers son propriétaire). Dans le même temps, un copycat de ce dernier sème la terreur en assassinant des gens et en les dépouillant se revendiquant d'être le vrai Battosaï.

Kenshin rencontre une jeune femme dont le père décédé était propriétaire d'un dojo. Son nom est traîné dans la boue, car le faux Battosaï, dit venir de cet école de sabre. Elle recueille Kenshin et lui donne à manger, quand elle est violemment prise à partie par une bande de caïd du coin qui veut s'approprier le dojo de son père. Elle tente de riposter mais se fait mettre à mal, Kenshin qui était parti, entend l'altercation et il revient l'aider, en terrassant tous ses adversaires sans jamais faire usage d'une arme, puisqu'il s'est juré de ne jamais plus tuer quelqu'un de sa main.

Kenshin et la jeune femme qui se nomme Kaoru décide de rester ensemble dans le dojo pour parer à toute éventuelle attaque. Lorsque le capitaine de Police et ancien adversaire de Battosaï (le vrai) dans la bataille du début du métrage voit en Kenshin qu'il a reconnu, l'outil idéal pour assainir le trafic d'opium auquel se livre le trafiquant local, habillé à l'européenne et possédant une véritable milice privée.

On ne peut pas poursuivre sans déflorer l'intrigue, mais Kenshin se verra rejoint par un compagnon aussi exubérant que drôle, le side-kick du film, Sanosuke et une sorte de transfuge de Demi-Lune, un gamin un peu tête à claque mais trés attachant, élève du dojo du père de Kaoru. Le climax du film est inracontable mais il vaut son pesant de cacahuètes, et tout le film en lui-même est excellent, aussi bien en terme de mise en scène, que de réalisation, de montage ou de musique. L'interprétation des personnages et les duels au sabre sont de toutes beautés, mention trés bien aux cascadeurs et au chorégraphe des combats. Les thèmes débattus dans le film collent idéalement au genre, on regrettera juste une héroïne un peu en demi-teinte, qui se limite comme quasiment toutes les femmes du métrage à une "demoiselle en détresse", et ce bien qu'elle enseigne l'art du sabre et donc sache parfaitement se défendre. Mais ce n'est qu'un point mineur en comparaison du plaisir ressenti à la vision du film. La partie histoire avec l'avènement de l'ère Meiji est aussi trés intéressante et remet en perspective le récit et son sujet.

Les bonus sont assez fournis, et plutôt intéressant eux-aussi. A savoir que le film sorti au japon en 2012 a fait l'objet d'une trilogie depuis dont le deuxième et troisième opus sont sortis en 2014.

Sortie en DVD et Blu-ray depuis le 20 avril 2016. distribué par Metropolitan Filmexport.

Retrouvez ce film et bien d'autres dans la catégorie - http://www.cinetrafic.fr/meilleur-film-action-2016 et- http://www.cinetrafic.fr/meilleur-film-2016

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13 juin 2016 1 13 /06 /juin /2016 23:00
Un trou d'air

Le film que nous allons critiquer aujourd'hui est un film de genre mais dans des genres trés variant, puisqu'il débute comme un drame romantique pour se terminer en apothéose de film survivaliste inversé.

Le réalisateur Adam Schindler est un nom de réalisateur à suivre pour le futur, car pour son seulement deuxième film Intruders, il propose rien moins qu'un petit joyau de film de série B bien vénère. Sans trop spoiler l'intrigue, A la mort de son frère, une jeune femme qui est agoraphobe se retrouve au prise avec des cambrioleurs venus dévaliser sa maison pensant qu'elle est à l'enterrement du défunt.

Il est difficile de continuer pour ne pas spoiler l'intrigue aux petits oignons, mais attendez-vous à être plus que surpris par l'histoire, et par la richesse de caractère de chacun des personnages. C'est une sorte de Panic Room inversé de ce qu'on peut dire sans trop spoiler l'intrigue et à part ça, le film est vraiment trés bien réalisé, pourvu de magnifiques cadrages et un trés bel éclairage. Il combine à la fois des éléments de film d'horreur, de drame romantique, de film de maison hantée, de huis clos et de thriller psychologique. Les références du scénariste étant Psychose et Sueurs Froides on est pas dans ce qu'il ya de plus mauvais dans le genre, et pour son bonheur et le notre, le scénario ne démérite pas des modèles susditement évoqués.

J'ai pris un plaisir incroyable à regarder ce petit film sans aucune prétention, mais de remarquable facture, et j'espère que vous aussi vous y trouverez votre compte. C'est un film que je recommande, malgré l'absence de bonus du dvd (quelques featurettes instructives mais un peu promotionnelle). On aurait apprécié avoir un commentaire audio, ou un vrai making-of complet de l'aventure.

A signaler, la présence de Rory Culkin (le petit frère de Macaulay) dans un rôle pour le moins ambiguë mais fort sympathique. La musique participe bien à la tension que le réalisateur instille dans son film, et sans être inoubliable le score joue bien le jeu.

Un film à découvrir, j'aurais aimé en dévoiler plus, mais je l'ai regardé sans même savoir de quoi ça allait parler, donc je vous souhaite de faire la même découverte que moi. Je m'arrêterais donc là, mais c'est un petit bijou et je compte bien le revoir et le faire découvrir à mes amis.

Sortie du film en DVD et Blu-ray depuis le 20 avril 2016). Distribué par Metropolitan Filmexport.

Retrouvez ce film et bien d'autres dans les catégories - http://www.cinetrafic.fr/meilleur-film-horreur-2016 et - http://www.cinetrafic.fr/meilleur-film-2016

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 19:33
Prométhée Us

Cette nouvelle critique portera sur le film de Bernard Rose, Frankenstein, cinéaste anglais réalisateur de plusieurs films, (28 ans de carrière depuis sa naissance en 1960) et dont je n'ai malheureusement vu que trois films avant ce Frankenstein : Le génialissime Candyman, le trés sympathique Ludwig B. dont ma soeur avait la VHS, et le superbe téléfilm pour quiconque est violoniste ou mélomane, Paganini, le Violoniste du Diable en 2013.

Dans ce nouveau film, Bernard Rose a choisi de renouer avec le roman original de Mary Shelley, tout en trahissant un peu sa structure mais sans trop trahir le personnage. Ainsi, il transpose le récit de nos jours, fait de Frankenstein, un scientifique calé en imprimantage 3D, aidé de sa femme Elisabeth (qui a un rôle trés mineur dans le roman) et de la créature, un adonis né de cette imprimantage 3D qui va prendre vie par un procédé non expliqué puisque de l'aveu même du réalisateur, si il avait pu l'expliquer, il aurait été un créateur de vie, non de film.

Le film débute par la naissance de la créature et se conclut par sa mort, son sacrifice dans le feu. Personnellement je n'ai pas réussi à adhérer au film, parce que j'avoue que je m'y suis fort ennuyé, mais cet ennui n'est à mettre qu'à mon compte, car le film propose de trés belles idées de mise en scène, un superbe jeu sur la photographie et notamment la lumière du Soleil et son rapport avec le monstre (on en revient à Prométhée, le sous-titre original du roman de Mary Shelley) ainsi qu'une interprétation parfaite de tous ses protagonistes, et je dis bien tous, jusqu'au plus petit rôle du film.

La grande force de Bernard Rose (et en même temps ce qui m'a un peu lassé), c'est cette volonté de renoncer à tous les appareillages classiques du cinéma (les travellings, les grues, et tout le toutim) pour ne se concentrer que sur un film à hauteur d'homme, filmé au plus près des corps par une caméra à l'épaule omniprésente (avec une Alexa, vu le poids du bestiau, on admire l'effort) mais on ne peut s'empêcher de se dire que des gens comme Cuaron ou Spielberg ont déjà fait des films à hauteur d'homme en utilisant pourtant toute la machinerie opératique en plus de la caméra à l'épaule.

Le film a un certain sens du grandiose, même si le tour de force vire parfois au grand guignolesque avec une sauvagerie et un gore, que ne renierait pas un Gaspar Noé, ou un Guillermo del Toro, période, le Labyrinthe de Pan. Mais vu que c'était le reproche fait au roman de Mary Shelley, on est en droit de se dire que du coup le pari d'adaptation au plus proche du roman est réussi.

Je ne dévoilerai pas l'issue du film puisque le but de cette critique est de vous donnez l'envie de le voir, mais l'idée de le faire débuter en Adonis, et ensuite de détériorer son état de manière scientifique est plutôt trés bien vu, et j'ai une petite tendresse pour de petits clins d'oeil à la mise en image ultra connu du Monstre de Frankenstein, puisque sans trop dévoiler l'intrigue, un bubon apparaît à la base de son cou comme les clous arborés par Boris Karloff dans le film de Whales, et un médecin commence à lui découper le crâne à la disqueuse, raccordant avec l'imagerie Karloffienne. Le film s'ouvre aussi sur Frankenstein et son assistant qui se prennent l'un dans l'autre dans les bras, en hurlant "he is alive".

Une autre grande idée du film, est d'avoir développé la relation quasi Oedipienne entre le monstre et la femme de Victor, dans ces temps de tentative de re-féminisation du cinéma, du moins de re héroïnisation des protagonistes féminins. L'"héroïne" est d'ailleurs pas du tout unilatéralement bonne, et certains défauts ressortiront la rendant beaucoup plus humaine. Et humain le monstre l'est tout autant que dans le roman, puisque le cinéaste a eu également l'excellente idée de reprendre les monologues réflexifs et poétiques du monstre mais jamais l'acteur épatant qui le joue ne les formule, et il se contente de les penser tandis qu'il annone quelques mots signifiants.

Au final, comme ce fameux jour du 16 juin 1816, connu comme celui de l'année sans été et jour au cours duquel, Lord George Byron et ses amis, Shelley, Mary Shelley, Claire Clairmont, et Polidori, retenus par une pluie incessante, inventèrent comme gage pour s'occuper, d'écrire chacun une histoire de fantôme1 (ghost story), Bernard Rose donne naissance à un film profond, viscéral, choquant, réflexif, porté par une musique traumatique et une photo volontairement trés terne, traversée par des éclats de soleil. Un film donc dont je vous recommande la vision, ne serait-ce que parce que comme le dit le réalisateur dans les maigres bonus présent sur le disque, (un making of (featurette de 2min) et une interview du cinéaste un peu plus conséquente), le film d'horreur a ça d'excessif c'est que c'est ou tout ou rien. Soit vous aimez, soit vous détestez, donc à vous de voir.

Sortie en DVD le 8 mars 2016. Edité par Metropolitan Filmexport.

retrouvez ce film dans la catégorie le cinéma d'horreur en 2016 et le top cinéma 2016.

1Ce qui donna lieux, quelques jours plus tard, au Vampyre de Polidori, sur un scénario de Byron (livre qui annoncera le futur Dracula), et au Frankenstein de Mary Shelley. Roman qu'elle s'estime d'abord incapable d'écrire, puis qu'elle couchera enfin sur le papier suite à un cauchemar énigmatique et à une prise d'opium. Ce roman qui deviendra le roman gothique le plus célébré et le plus honni de tous les temps, à commencer par le sien.

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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 20:33
Hell's Club : Another Night : L'Enfer pavé 2 mauvaises intentions

Après le terrassant Hell's Club premier du nom, on ne pouvait que se dire que AMDS ne ferait jamais mieux que cette somme total de cinéphagie extrême, c'était bien mal connaitre le bonhomme, puisqu'il a non seulement fait beaucoup mieux, mais avec encore bien plus de références et de durée que son premier essai.

On l'attendait au tournant et on a pas été déçu. Commençons tout de suite par les points négatifs qui sont peu nombreux, histoire de les éliminer tout de suite et de se concentrer sur les gros points forts de l'exercice (et heureusement ils sont nombreux). Les points "faibles" du film sont au nombre de deux, allez, même juste un, le deuxième n'étant qu'un goût subjectif. Par moment le rythme du film s'estompe un peu à mon goût, et le temps passe donc plus lentement que sur le premier mais pour une durée supérieure aussi, le temps peut-être de bien placer chacun des personnages, et le deuxième point "négatif" c'est que dans la Valse des Bonds, j'aurais adoré voir apparaître Timothy Dalton et George Lazenby.

Passé ces deux points "négatifs", concentrons-nous sur l'intrigue (oui oui, il y a bien une intrigue). Le film s'ouvre sur un "in memoriam" des personnages tombés au champ d'honneur de la fusillade qui clôt le premier opus. J'ai dis fusillade, oui bon ça va, il y a prescription, maintenant que tout le monde ou presque a vu le un, on peut révéler sa fin. Donc c'est un superbe panégyrique des personnages tués dans le précédent, le tout servi par de somptueux mouvement d'appareil, en l'occurrence des travellings qui sont "affaire de morale" (coucou Godard) et par le biais de splendide plans miroirs qui sont lourd de sens.

Puis après un rapide fondu au noir, nous enchaînons à nouveau sur le carton du premier opus, qui rappelle les règles qui régissent le lieu, c'est à dire aucune, et le nom du film :

HELL'S CLUB 2 : ANOTHER NIGHT

Le film reprend l'idée de rencontres interdimensionnels entre des protagonistes et des antagonistes de cinéma, et comme il n'y a aucune règle, on peut trouver plusieurs fois le même acteur physique, sachant qu'il s'agit de personnage (un peu comme dans le fantasmatique Last Action Hero du non moins génial John Mc Tiernan). C'est ainsi qu'on se retrouve avec un festival de yakayo (de Steven Seagal à Jean-Claude Vandamme) parfois en double exemplaire, double impact par exemple pour JCVD se faisant regarder par un autre personnage interprété par JCVD, le tout provoquant une sensation indescriptible par des mots finalement.

Nous avons donc un réjouissant jeux de miroir, même à travers les personnages, puisque pour James Bond par exemple, nous retrouvons différentes occurrences du personnage, cette fois-ci joué par plusieurs acteurs différents, et nous passons de l'un à l'autre par un subtil effet de passage de point, du plus récent au plus vieux, le plus récent étant au premier plan, et le plus vieux à l'arrière-plan. Idée géniale s'il en est et immédiatement identifiable pour le spectateur, même le plus inattentif.

Des passerelles d'un film à l'autre au travers d'une réplique, lorsque Robocop demande à Sean Connery (James Bond) de ne pas fumer dans le club, ce à quoi l'agent lui répond d'un petit geste de salut de la main, ou d'un univers d'un réal, lorsque Luke Skywalker, Han Solo, et C3PO se retrouvent à la même table qu'Howard the Duck, (autre personnage d'un "film" de Lucas) et ça va même au-delà puisque Disney ayant racheté Marvel, il se murmure qu'un remake de Howard the Duck se prépareraient dans le plus grand secret, depuis son caméo dans les Gardiens de la Galaxie de James Dunn. Disney ayant racheté Star Wars, le propos fait immédiatement sens, pareillement sans aucun dialogue, juste avec de l'attention.

On trouve aussi des idées visuelles folles, comme ce parallèle entre deux idoles de génération différentes, lorsque Luke s'accoude au bar à côté de James Dean. Les deux étant par ailleurs lié à la voiture de manière différente, Dean étant mort dans un accident de voiture et l'interprète de Luke, Mark Hamill, ayant eu un grave accident de la route qui le défigura entre l'épisode 4 et 5 de Star Wars, et pour lequel il dût dépenser une somme folle pour se faire réparer le visage en chirurgie plastique. Et quand on sait que Lucas se destinait à être pilote de course et que c'est un grave accident de la route qui lui fit embrasser une carrière de réalisateur, tout se retrouve lié aux Hell's Club.

il ya même des regards de personnage sur leur suite ou leur passé, je prends pour exemple ce Tony Manero de la Fièvre du Samedi soir, regardé par le Tony Manero de Staying Alive, à moins que je ne surinterprète, je ne sais pas.

Mais le plus émouvant, et qui personnellement m'a laissé échapper une petite larme, c'est clairement ce regard de Axel Foley du Flic du Beverly Hill's 2 sur Mike Lowrey de Bad Boys de Michael Bay. Il s'y joue bien plus qu'un simple clin d'oeil entre deux frères de la même couleur, ou deux flics de comédie d'action, il s'y joue la filiation directe puisque Michael Bay l'a toujours dit, sa principal inspiration c'était Tony Scott, et quand on sait que Tony n'est plus, cet hommage, j'en mets ma main au feu, volontaire, déclenche un petit frisson de nostalgie.

Et cet hommage se teinte enfin de black power, lorsque Lowrey, regarde Blade, lui aussi évolution du film d'action avec un héros noir. Et on assiste à une triangularisation des regards des trois héros de trois époques différentes. Et ce triangle devient carré, lorsqu'une nouvelle virgule de réalisation, nous amène au personnage Scottien de Man on Fire, John Creasy incarnant la maîtrise Scottienne de l'action, quelques temps avant sa mort.

Puis on trouve encore un pot entre deux personnages issus du cerveau du même réalisateur, puisque Blade Runner et son Rick Deckard rencontre Ripley d'Alien pour une petite mousse sous le regard de l'antagoniste de Blade Runner, Roy Batti. Et des petits clins d'oeil et mini intrigue en miroir, il y en a encore énormément à découvrir.

Il y aurait encore beaucoup à en dire, mais on vous laisse le plaisir de la découverte, puisqu'environ 67 films sont recensés dans cette vidéo. Quoiqu'il en soit, il en ressort un travail de titan qui ne mérite que le respect.

Pour finir, la fusillade reprend, on est pas au Hell's Club pour rien, mais il ya une petite surprise finale que de la même manière je vous laisse le plaisir de découvrir.

Bravo, AMDS, en espérant que le mash up sur les courses sera du même tonneau, voire encore dix fois mieux. Tu mérites le meilleur car ton talent frise l'excellence.

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 16:33

Cet article est reposté depuis La Parisienne Life.

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